Des cortèges de motos ont défilé le 13 mai dans plusieurs ville de France, à l'appel de la Fédération française des motards en colère (FFMC), une association qui entend faire entendre sa voix contre la «motophobie».
Avec des slogans comme «plein le casque des obligations ridicules», les motards ont défilé en nombre à Lille et à Reims, où ils étaient respectivement 700 et 600, selon les autorités. «Ces dernières années tout est prétexte pour le gouvernement et ses lobbyistes à faire de la moto un outil de remplissage des caisses de l'Etat», a fait savoir la FFMC Nord dans un communiqué, citant entre autres, comme motifs de colère, le port obligatoire de gants homologués et les tailles uniques des plaques d'immatriculation.
A Lyon, environ 150 motards se sont rassemblés pour dénoncer une sécurité routière qui devient une «sécurité rentière», c'est-à-dire dont la sévérité, à leurs yeux, aurait avant tout pour but d'alimenter les caisses publiques. A Bourg-en-Bresse (Ain), qui a vu converger les collectifs de motards de Lyon mais aussi des alentours, 650 motards ont défilé dans les rues avant qu'une délégation ne soit reçue en préfecture.
Des cortèges sont aussi partis de Limoges, ou encore d'Orléans, ou près de 400 motards étaient rassemblés.
A Marseille, ce sont 200 motards qui ont défilé du Dôme à la place Castellane, selon les organisateurs, en se plaignant de «l'état catastrophique du réseau routier».
Plusieurs autres défilés ont eu lieu dans l'Hexagone comme à Montargis (Loiret) ou encore en Ariège, sans incident selon la gendarmerie.