A quelques heures à peine du défaut de paiement d'Athènes (qui doit rembourser avant minuit 1,6 milliard d'euros au FMI), Paris a une nouvelle fois clôturé en forte baisse mardi (-1,63%).
Idem à Londres (-1,50%) où l'on semble s'être définitivement résigné au fait que la Grèce ne sera pas capable de rembouser sa dette à temps.
La place allemande a, elle, tenté de limiter les dégâts. Si le le Dax a marqué un recul de 1,25% à la fermeture, c'est déjà mieux qu'hier. Francfort avait en effet plongé, lundi soir, de 3,56% à la clôture.
Si le scénario de «l'accord de dernière minute» avait fait frémir les places européennes mardi 30 juin à la mi-journée, repassant brièvement dans le vert, les déclarations contradictoires des uns et des autres -notamment celle d'Angela Merkel annonçant qu'elle refusait de reprendre le dialogue tant que les Grecs ne seraient pas exprimés par référendum- ont fini par faire de nouveau plonger les indices européens.