Dans un bref communiqué du palais présidentiel, le président François Hollande exprime sa «grande satisfaction» et «félicite l'ensemble des acteurs qui se sont impliqués pour donner une heureuse issue à cet enlèvement».
L'enlèvement de ce citoyen français, travaillant pour une compagnie minière, s'était produit le 23 mars dans le sud-est du Tchad, dans une localité située à 50 kilomètres de Goz Beida, à 200 kilomètres au sud d'Abéché. Au lendemain de sa disparition, les autorités tchadiennes avaient annoncé que l'otage français, dont l'identité n'a pas été rendue publique, se trouvait au Soudan.
Le dernier enlèvement d'un Français au Tchad remontait à novembre 2009, par un groupe soudanais du Darfour. Il avait été libéré après trois mois de détention.
Le Tchad est l'un des principaux alliés de la France dans la lutte contre le terrorisme. Il héberge à N'Djamena le quartier-général de la force antiterroriste française Barkhane, qui mène avec 4 000 hommes des opérations dans cinq pays du Sahel : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso.
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