«S’il y a eu effectivement un certain nombre de parasitages ou de captations, il y aura des procédures qui vont entrer en vigueur», a déclaré François Hollande à l’AFP le 6 mai au sujet de la fuite de dizaines de milliers de documents confidentiels de l’équipe du mouvement En Marche!.
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«On savait qu’il y aurait ces risques-là durant la campagne présidentielle puisque ça s’était produit ailleurs. Rien ne sera laissé sans réponse», a poursuivi le président sortant, sans fournir davantage de précisions.
Appelant à «laisser les enquêtes se faire», il a assuré que les pouvoirs publics étaient «d’une très grande vigilance».
Tandis que les journalistes lui demandaient s’il voyait dans le piratage une tentative de «déstabilisation», comme l’avait déclaré l’équipe du candidat En Marche!, François Hollande a répondu : «Je n’y vois rien du tout.»
Le 5 mai, quelques minutes avant la fin de la campagne, environ neuf gigas de documents fuités de l'équipe d'Emmanuel Macron ont été diffusés sur les réseaux sociaux, via un lien publié par WikiLeaks sur Twitter. Le site de Julian Assange a toutefois précisé qu’il n’était pas à l’origine de l’opération, baptisée MacronLeaks.
De son côté, En Marche! a dénoncé une «action de piratage massive et coordonnée» visant à déstabiliser le candidat à la veille du second tour de la présidentielle.