«Il est parfaitement incroyable aujourd'hui qu'un ancien président américain puisse venir s'ingérer de manière aussi directe dans la politique française», a lancé Marion Maréchal-Le Pen sur LCI ce 5 mai, un jour après que Barack Barack a apporté son soutien à Emmanuel Macron dans une vidéo.
«Je crois que ça en dit long sur ce que sera demain la politique diplomatique et étrangère de Monsieur Macron, c'est-à-dire une politique totalement soumise à l'atlantisme, à la politique assez belliqueuse notamment de l'OTAN», a-t-elle poursuivi.
La députée du Vaucluse n'est pas la première au Front national (FN) à fustiger la prise de position de Barack Obama. Florian Philippot, vice-président du parti, y a vu le signe d'une confiscation du vote des Français par une «oligarchie».
Sur un autre registre, Gilbert Collard, député du Rassemblement bleu marine (RBM), s'est rappelé que Barack Obama avait apporté son soutien à Hillary Clinton... en vain.
Un angle d'attaque également adopté par Aurélien Legrand, conseiller régional (FN) d'Ile-de-France.
Après un premier entretien téléphonique médiatisé par l'équipe de campagne d'En Marche!, trois jours avant le premier tour de la présidentielle, Barack Obama a exprimé dans une vidéo à destination des réseaux sociaux son soutien total à Emmanuel Macron le 4 mai 2017, levant ainsi toute ambiguïté.
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