France

Jean-Marie Le Pen rend hommage à Jeanne d'Arc et vante le nationalisme (VIDEO)

Jean-Marie Le Pen a rendu son traditionnel hommage du 1er mai à Jeanne d'Arc vantant le nationalisme comme «l’amour de la nation» et souhaitant la victoire à sa fille Marine.

Comme à leur habitude, les sympathisants du Front national ont été conviés à commémorer en ce 1er mai la fête de Jeanne d’Arc. Partis tôt le matin de la place du Palais Royal, ils ont ensuite rejoint la rue de Rivoli pour s’arrêter place des Pyramides où Jean-Marie Le Pen donne un discours.

Son discours a été émaillé d'incidents techniques. Dans les bourrasques de vent, ses micros ont fréquemment coupé, le rendant inaudible pendant de longues minutes.

L'ancien dirigeant du Front national a pris le parti de s'en amuser, déclarant notamment «ne pas être pressé» alors que ses équipes s'affairaient à trouver une solution au problème. La foule a également ironisé lors de ce contre-temps, dénonçant un «sabotage judéo-maçonnique».

«Ca vous apprendra à me fréquenter», a encore glissé Jean Marie-Le Pen avant d'entonner le chant du départ, un chant révolutionnaire.

Quelques minutes auparavant, une foule de journalistes était place Jeanne d'Arc pour filmer son arrivée.

Venus soutenir Jean-Marie Le Pen, les militants du Parti de la France et du Gud ont défilé aux cris de «La France aux Français», «Ni burqa, ni charia» ou encore «Islam hors d'Europe».

Interrogé par le journaliste de RT France,  le président de l'association catholique Civitas Alain Escada a tenu  à faire part de «sa loyauté et ses encouragements» à Jean Marie Le Pen, qu'il considère comme «une figure historique de la défense de la patrie française».

«En comparaison du discours aseptisé de sa fille, il incarne un discours authentique, le seul qui peut amener à une restauration de la patrie», a précisé Alain Escada.

Questionné sur le second tour de l'élection présidentielle, il a assuré – malgré ses profondes divergences d'opinion avec Marine Le Pen – qu'il votera pour elle : «Il s'agit de dire qu'en aucune façon ne nous voulons du bankster Emmanuel Macron, un chef de l'Etat à la solde de la finance internationale et du Nouvel ordre mondial.»

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