«En réalité, ils ne défendent pas les intérêts des salariés, ils défendent leur propre poste, leur propre place», a affirmé la candidate du Front national, interrogée sur Europe 1 le jour de la célébration du 1er mai sur le peu d'écho rencontré par son discours social auprès des syndicats.
«Voir la CGT appeler à voter pour M. Macron, qui va ubériser la totalité de la société, fragiliser l'ensemble des travailleurs, qui veut la dérégulation totale du droit du travail, c'est à tomber de sa chaise. Il faut quand même le dire», a-t-elle poursuivi.
La CGT a appelé le 25 avril à «faire barrage à l'extrême droite», estimant que «pas une voix» ne devait «se porter sur sa candidate», Marine Le Pen, sans pour autant appeler ouvertement à voter pour Emmanuel Macron, comme l'a fait la CFDT.
Les syndicats resteront-ils des partenaires de négociations si elle est élue présidente de la République ? «Bien entendu. Ils seront même plus efficaces, parce que moi je veux libérer les syndicats, je veux qu'il y ait de nombreux syndicats qui soient représentatifs», a affirmé Marine Le Pen, ajoutant qu'aujourd'hui, «ils ne représentent qu'une ultra minorité des salariés».