France

Crise grecque: Hollande tente de rassurer les marchés et tâcle Athènes

Malgré le mini-crash contasté lundi matin sur les places mondiales, François Hollande évoque la robustesse des marchés français et dit regretter le choix d'Athènes de rompre les négociations.

«Aujourd'hui, l'économie française est robuste, bien plus robuste qu'il y a quatre ans -au plus fort de la crise des dettes souveraines- et elle n'a rien à craindre de ce qui pourrait se produire», a martelé le président français à la sortie d'un conseil restreint consacré à la crise grecque. «Des mesures très importantes ont été prises depuis plusieurs mois pour consolider la zone euro. L'union bancaire en a été le résultat, pour faire en sorte qu'il y ait plus de cohésion dans la zone euro et plus de moyens de faire face à toute spéculation» a détaillé le chef de l'Etat.

Et si la situation semblait se stabiliser à la mi-journée, la plupart des places boursières mondiales ont pourtant ouvert en forte baisse lundi matin (Francfort perdait 3,06%, Paris 3,18%, Londres 1,57%, Madrid 3,68% et Milan 3,69%), et ce en réaction directe à la possible sortie de l'Euro de l'état hellénique.

François Hollande a nénamoins tenu à laisser une porte ouverte au gouvernement d'Alexis Tsipras. «La France, elle est disponible, toujours disponible pour qu'aujourd'hui, le dialogue puisse reprendre, puisse reprendre aujourd'hui, puisse reprendre demain», a-t-il insisté tout en avouant avoir regretté la décision prise par d'Athènes ce week-end : «La Grèce a décidé d'interrompre les négociations qui étaient en cours depuis des semaines [...] je regrette ce choix car nous étions tout près d'un accord».

L'état héllénique doit rembourser mardi 30 juin près de 1,6 milliard d'euros au Fonds monétaire internationale. Si la Grèce ne peut hononer sa dette, elle sera considérée en défaut de paiement.