France

Fillon avait-il raison lorsqu'il parlait d’«autres violences» après la fusillade de Paris ?

Accusé d’avoir propagé des rumeurs en déclarant que d’autres violences avaient éclaté dans la capitale française après la fusillade des Champs-Elysées, le candidat se serait en réalité basé sur un document policier, rapporte Valeurs Actuelles.

Selon un document dévoilé par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles le 21 avril, François Fillon aurait utilisé une information issue d’une source policière lorsqu’il a affirmé, sur le plateau de 15 minutes sur convaincre le 20 avril, que d’«autres violences» que la fusillade des Champs-Elysées avaient lieu dans la capitale.

«Station de métropolitain Etienne Marcel, arrestation d’un individu ayant tenté de s’emparer de l’arme d’un militaire de l’opération "Sentinelle". L’événement n’est pas lié aux coups de feu des Champs-Elysées, mais aurait pu mal tourner sans l’intervention des militaires, qui l’ont "immédiatement maîtrisé"», peut-on lire dans la note de police citée par l'hebdomadaire de droite, qui serait remontée jusqu’au ministère de l’Intérieur.

Le document précise que l’homme, ivre au moment des faits, était connu de la justice pour violences, vol ou encore usage de stupéfiants. S’il n’était pas fiché, il était toutefois assigné à résidence et devait être reconduit à la frontière.

Dans la presse et sur les réseaux sociaux, François Fillon avait été accusé de propager de «fausses rumeurs» après avoir déclaré sur France 2 que d’autres violences avaient éclaté dans la capitale française, le soir de la fusillade des Champs-Elysées ayant causé la mort d'un policier.

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