France

Attentat sur les Champs-Elysées : trois membres de l'entourage de l'assaillant en garde à vue

Dans la soirée du 20 avril, un homme ayant ouvert le feu sur un car de police a été tué sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris. Un policier a perdu la vie. Deux autres sont blessés. Daesh a revendiqué l'attaque.

Vendredi 21 avril

«L'assaillant qui a tué un policier sur les Champs-Élysées à Paris avait un lourd passé judiciaire, mais n'avait pas présenté de signes de radicalisation» pendant les 14 années qu'il a passées en prison, a précisé le procureur, en conférence de presse.

«Karim Cheurfi n'était pas fiché S et n'avait pas présenté tout au long de sa période d'incarcération, donc pendant une période de quasiment 14 ans, [...] de signes de radicalisation ou de signes de prosélytisme pendant toutes ces années de détention», a-t-il expliqué.

Multirécidiviste, ultra-violent, l'auteur de l'attentat faisait l'objet depuis mars d'une enquête préliminaire ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris.

Une minute de silence a été observée le 21 avril à 12h30 au Conseil régional d'Ile-de-France en l’honneur du policier tué. La Ville de Paris rendra hommage à la victime la semaine prochaine sur les Champs-Elysées. La date sera fixée en fonction de celle de l'hommage national annoncé par François Hollande.

Anne Hidalgo a réuni dans la matinée tous les groupes politiques du Conseil de Paris et les a «conviés à se rendre ensemble prochainement sur les Champs-Elysées».

«Ceci nous permettra d’une part de manifester notre soutien aux salariés qui ont été confrontés à cette attaque et d’autre part d’adresser un message à l’attention des Parisiens et des visiteurs français et étrangers sur la qualité des dispositifs de sécurité déployés à Paris», a-t-elle précisé.

François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a affirmé le 21 avril qu'il y avait eu «d'autres attaques» le soir du 20 avril à Paris, faisant allusion, selon son entourage, à l'agression d'un militaire de l'opération Sentinelle à la station de métro Etienne Marcel. 

Interrogé à ce sujet par Quotidien, émission sur TMC, à l'issue de sa déclaration à la presse à son QG de campagne le 21 avril à Paris, l'ex-Premier ministre a affirmé: «Regardez les rapports de police», ces attaques, «elles ont existé, il y a eu d'autres attaques hier soir», a-t-il insisté.

Le candidat LR avait déclaré le soir du 20 avril sur France Télévision qu'il y avait eu d'autres attaques à Paris, en plus de celle qui a causé la mort d'un policier sur les Champs-Elysées. Le porte-parole du ministère de l'Intérieur avait démenti cette affirmation.

Son entourage a ensuite expliqué à l'AFP que le candidat faisait allusion à une alerte du Centre opérationnel de gestion interministériel de crise (COGIC), dépendant du ministère de l'Intérieur, selon laquelle «un militaire de l'opération Sentinelle s'est fait agresser par un individu à la station Etienne Marcel, sur la ligne numéro 4. L'individu a été neutralisé et arrêté par les forces de police. Il n'y a pas de victimes».

«Un SDF en état d'ébriété avancé a voulu s'en prendre physiquement à une patrouille. Il a été maîtrisé rapidement, s'est retrouvé au sol, des menottes dans le dos», a précisé le matin du 21 avril le porte-parole du gouverneur militaire de Paris, le colonel Benoît Brulon. Il a évoqué un «incident mineur», un «non-évènement».

François Fillon avait décidé le 20 avril d'interrompre sa campagne, après l'attaque sur les Champs-Elysées.

Jean-Luc Mélenchon, le candidat la France insoumise, s’exprime sur l’attaque des Champs-Elysées : 

Bernard Cazeneuve a accusé Marine Le Pen et François Fillon d'avoir choisi «l'outrance et la division», accusant notamment la candidate du Front national (FN) à la présidentielle de chercher à «exploiter sans vergogne la peur et l'émotion à des fins exclusivement politiciennes», après l'attentat du 21 avril à Paris.

L'attentat de Paris «aura un gros effet sur l'élection présidentielle» française, a estimé le président américain Donald Trump dans un tweet.

«Une autre attaque terroriste à Paris. Le peuple français n'acceptera pas cela encore beaucoup. Nous aurons un gros effet sur l'élection présidentielle», a écrit le président américain, après l'attentat sur les Champs-Elysées à Paris qui a coûté la vie à un policier. Le premier tour de l'élection présidentielle française a lieu le 23 avril.

Selon une source proche de l'enquête, un mot manuscrit défendant «Daesh» aurait été retrouvé près de l'auteur de l'attentat.

L'adresse de la DGSI à Levallois-Perret, l'adresse du commissariat de Lagny et trois adresses d'armureries ont été retrouvées dans la voiture du tireur des Champs-Elysées, a annoncé BFMTV.

François Hollande s'est rendu  vers 11h15 à la Préfecture de police de Paris, au lendemain de l'attentat jihadiste qui a coûté la vie à un policier sur les Champs-Elysées, a-t-on appris auprès de la présidence.

«Il s'agit de rencontrer les policiers et les forces de sécurité qui ont fait preuve d'un courage exemplaire hier mais qui ont perdu l'un des leurs», a-t-on précisé de même source.

François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, a prôné «l'unité» après l'attentat qui a coûté la vie à un policier sur les Champs-Elysées, tout en affirmant que «certains n'avaient pas totalement pris la mesure du mal».

«Dans des instants comme celui-ci, il convient de démontrer à nos adversaires que la France est unie et qu’elle n’a pas peur», a déclaré François Fillon, dans une déclaration faite depuis son QG de campagne. Il avait annoncé la veille qu'il annulait son déplacement prévu le 21 avril à Chamonix. 

«Certains n’ont semble-t-il pas encore totalement pris la mesure du mal qui nous agresse et que j’entends combattre d’une main de fer», a-t-il assuré à quelques heures de la clôture de la campagne officielle, car il «convient d'être lucide et sans angélisme». 

«Ce combat pour la liberté et la sécurité des Français sera le mien; il doit être la priorité du prochain quinquennat; il réclamera une détermination inflexible et un sang-froid à toute épreuve», a déclaré l'ex-Premier ministre. 

Au sujet des fichés S, il «veillera à ce que tous les individus dont la dangerosité est avérée et notamment les fichés S soient placés en détention dans un cadre judiciaire, ou sous surveillance administrative», a-t-il rappelé. 

«Le criblage de personnes, notamment fichées S, dont les comportements apparaissent incompatibles avec l’exercice de leurs fonctions devra être étendu à l'ensemble des services recevant du public», a-t-il également précisé. 

«Ma politique étrangère sera ciblée, en priorité, sur la destruction de l’Etat islamique puisque c’est lui qui aujourd’hui nous menace directement», a-t-il dit, prônant «une coalition internationale contre le terrorisme islamiste». «J’entends aussi obtenir des Etats du Golfe qu’ils renoncent à tout appui direct ou indirect aux mouvements fondamentalistes», a-t-il ajouté. «Je maintiendrai l'état d'urgence et le contrôle aux frontières», a-t-il précisé. 

Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a estimé au lendemain de l'attaque sur les Champs-Elysées, que «depuis dix ans, sous les gouvernements de droite et de gauche, tout a été fait pour que nous perdions» la «guerre» contre le terrorisme.

«La guerre qui nous est menée est asymétrique, révolutionnaire (...), cette guerre nous est menée sans pitié et sans répit. Chacun comprendra que nous ne pouvons pas la perdre. Or depuis dix ans, sous les gouvernements de droite et de gauche, tout a été fait pour que nous la perdions», a dénoncé Marine Le Pen depuis son QG de campagne parisien, au lendemain d'un attentat sur les Champs-Elysées au cours duquel un policier a été tué.

François Hollande, Bernard Cazeneuve et le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl se sont rendus peu après 10h00 au chevet du policier grièvement blessé dans l'attentat des Champs-Elysées, à l'Hôpital européen Georges-Pompidou, a-t-on appris auprès de l'Elysée.

«Il s'agit de se rendre au chevet du policier blessé et de rencontrer les personnels soignants», a-t-on précisé de même source, alors que le chef de l'Etat avait réuni un peu plus tôt dans la matinée un Conseil de défense au palais présidentiel pour faire le point sur la situation, au lendemain de l'attentat, revendiqué par le groupe Etat islamique, au cours duquel un policier a été tué.

Selon les informations de BFMTV, le deuxième policier blessé dans l'attaque a lui quitté l'hôpital George Pompidou dans la matinée.

Benoît Hamon, candidat du PS à l'élection présidentielle, a jugé «sordide» la «surenchère» politique autour des attentats, après l'attaque des Champs-Elysées, et déploré plus généralement une campagne présidentielle digne d'une «société du spectacle».

«La démocratie ne peut pas s'arrêter, être empêchée par un acte terroriste, et le débat démocratique ira jusqu'au bout», a réagi Benoît Hamon sur RMC et BFMTV.

«La surenchère, je la trouve sordide sur ces questions-là», a également déclaré le candidat du PS, visant Marine Le Pen qui a récemment déclaré qu'avec elle, les attentats de Mohammed Merah ou du Bataclan n'auraient pas eu lieu.

«Ce sont les moyens qui doivent être consacrés au renseignement et à la lutte contre l'islamisme radical qui me semblent être les priorités. Ce sont aussi des effectifs dont nous avons besoin, de mieux mailler le territoire, d'organiser des coopérations entre nos services de renseignement beaucoup plus solides qu'elles ne le sont parfois, et avec le renseignement européen», a prôné Benoît Hamon.

Selon les informations de BFMTV, un fusil à pompe et des armes blanches dont un couteau de cuisine ont été retrouvés dans la voiture de l'auteur de l'attaque sur des policiers dans la soirée du 20 avril sur les Champs-Elysées.

Trois proches de l'assaillant qui a tué un policier sur les Champs-Elysées le soir du 20 avril, une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique (Daesh), sont interrogés en garde à vue par les services antiterroristes, a appris l'AFP de source judiciaire.

Ces trois personnes font partie de l'entourage du tueur abattu par les forces de l'ordre, un Français de 39 ans, et se trouvaient aux domiciles perquisitionnés par les enquêteurs durant la nuit du 20 au 21 avril.

L'homme signalé le 20 avril par les services belges à leurs homologues français et soupçonné d'avoir voulu se rendre en France, touchée le soir du 20 avril par un attentat sur les Champs-Elysées, s'est présenté dans un commissariat d'Anvers, a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, le 21 avril.

«L'homme faisant l'objet d'un avis de recherche diffusé par les autorités belges s'est présenté dans un commissariat d'Anvers», a déclaré à l'AFP, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet.

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a souligné à l'issue d'un Conseil de défense réuni autour de François Hollande à l'Elysée que «rien ne doit entraver (le) moment démocratique» de la présidentielle avant d'en appeler à «l'unité» du pays, sans annoncer de nouvelles mesures de sécurité.

«Rien ne doit entraver ce moment démocratique fondamental pour notre pays», a déclaré le Premier ministre sur le perron de l'Elysée, en appelant «à l'esprit de responsabilité et à la dignité de chacun» et exhortant à ne pas «céder à la division et encore moins à l'outrance», au lendemain de l'attentat qui a tué un policier sur les Champs-Elysées à Paris.

Un avis de recherche visant un homme signalé par les services belges «est parvenu aux services français, hier», a déclaré le 21 avril le porte-parole du ministère de l'Intérieur sans confirmer avec certitude un lien avec l'attentat du 20 avril sur les Champs-Elysées.

L'homme signalé par les Belges «est-il lié de près ou de loin à ce qui s'est passé sur les Champs-Elysées? Je ne peux pas vous le dire et en tout cas, il est trop pour le dire, il y a un certain nombre d'informations à vérifier», a déclaré sur Europe 1, Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur.

La présidente du Front national (FN) Marine Le Pen a dit redouter de nouveaux attentats avant le premier tour de l'élection présidentielle, au lendemain de l'attaque qui a tué un policier le soir du 20 avril sur les Champs-Elysées à Paris.

Redoutez-vous de nouveaux attentats? «Oui», a répondu Mme Le Pen sur RFI. «Je ne vais pas en dire plus, mais en l’occurrence nous savons que l'Etat islamique a envoyé au moins un terroriste pour commettre des attentats, que celui-ci est toujours dans la nature, donc le danger est maximum», a-t-elle ajouté.

La réunion du Conseil de défense convoquée par François Hollande dans la foulée de l'attaque jihadiste perpétrée jeudi soir sur les Champs-Elysées a débuté peu après 08h00 à l'Elysée, à deux jours de la présidentielle, a-t-on appris auprès de la présidence.

Outre le chef de l'Etat, y participent le Premier ministre Bernard Cazeneuve, les quatre ministres régaliens (Intérieur, Justice, Défense et Affaires étrangères), ainsi que les patrons des services de sécurité, de renseignement et de l'armée, soit une quinzaine de personnes, a-t-on précisé de même source.

«L'identité de l'attaquant est connue et a été vérifiée», a annoncé le procureur de la République de Paris, François Molins.

S'exprimant devant la presse près du lieu de l'attaque, il s'est refusé à donner l'identité de cet homme, en raison des nécessités de l'enquête. «Des perquisitions et investigations sont en cours pour établir s'il a bénéficié ou pas de complicités», a-t-il poursuivi. Il donnera un point presse le 21 avril dans la journée.

L'assaillant présumé était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.

Une perquisition était en cours dans la soirée en Seine-et-Marne au domicile de cet homme. Il s'agit du titulaire de la carte grise du véhicule utilisé pour l'attaque. L'assaillant a été abattu par la police au cours de la fusillade.

Le groupe Etat islamique a revendiqué la fusillade sur les Champs-Elysées à Paris, dans un communiqué publié par son organe de propagande Amaq.

«L'auteur de l'attaque des Champs-Elysées dans le centre de Paris est Abu Yussef le Belge, et c'est un des combattants de l'Etat islamique», a écrit Amaq.

L'assaillant présumé à l'origine de la fusillade était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.

S'exprimant sur la fusillade, François Hollande a déclaré que la piste terroriste était privilégiée : «Nous sommes convaincus que la piste est d'ordre terroriste».   

Le chef de l'Etat a également évoqué la sécurité de l'élection présidentielle dont le premier tour aura lieu le 23 avril. «Nous serons d'une vigilance absolue», a-t-il souligné.

De plus, le locataire de l'Elysée a annoncé qu'«un hommage national sera rendu» au policier tué sur les Champs-Elysées.

Un Conseil de Défense sera convoqué à 08h00 le 21 avril.

Une perquisition est en cours en Seine-et-Marne au domicile présumé de l'assaillant.

Une touriste a été légèrement blessée par balle lors de la fusillade selon une source policière.

Elle a reçu «un éclat dans le genou», a précisé cette source, sans indiquer la nationalité de cette touriste.

François Fillon et Marine Le Pen ont annoncé annuler leurs derniers déplacements de campagne prévus le 20 avril.

François Hollande fera une déclaration sur la fusillade aux Champs-Elysées où un policier a été tué et deux autres ont été blessés, à l'issue d'une réunion de crise avec Bernard Cazeneuve et le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl.

Le chef de l'Etat a été rejoint peu avant 22h00 à l'Elysée par le Premier ministre, Matthias Fekl et le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, pour faire le point sur cette fusillade dans la capitale au sujet de laquelle la section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête. «Hommage au policier tué sur les Champs-Elysées ce soir, pensées à sa famille. Solidarité avec ses collègues blessés et leurs proches», a tweeté le chef du gouvernement.

Jeudi 20 avril

Selon l'agence Reuters qui cite une source policière, un mandat d'arrêt a été délivré concernant un deuxième suspect en fuite. Il serait arrivé en France par un train parti de Belgique.

Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a démenti la mort d'un second policier. Il a cependant confirmé que deux agents étaient «sérieusement blessés».

Selon une source policière citée par l'agence de presse Reuters, le tireur abattu était «fiché S» et un «complice» impliqué dans la fusillade est «en fuite». 

Le président François Hollande s'exprimera après une réunion de crise avec le Premier ministre Bernard Cazeneuve et le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl.

Les stations de métro Ligne 1 George V, Roosevelt et Champs-Elysées-Clémenceau sont fermées. La place Beauvau parle d'un «dispositif de sécurité maximal».

Les policiers qui ont été la cible de tirs font partie de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC). Ces derniers ont pour mission d'encadrer les manifestations et de réguler le trafic.

La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête sur la fusillade au cours de laquelle un policier a été tué et deux autres ont été blessés le 20 avril sur les Champs-Elysées à Paris, a annoncé le parquet.

Cette enquête en flagrance a été confiée à la Section antiterroriste (SAT) de la Brigade criminelle et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a précisé le parquet.

Le président des Etats-Unis Donald Trump s'est exprimé à propos de la fusillade des Champs-Elysée. «Il semble que ce soit une attaque terroriste», a-t-il déclaré.

Le soir du 20 avril, sur les Champs-Elysées de Paris, un homme a été abattu après avoir tué un policier lors d'une fusillade revendiquée par le groupe Etat islamique (EI). L'assaillant, fiché S, était visé par une enquête antiterroriste.

A trois jours du premier tour de l'élection présidentielle française, le 20 avril, un policier a été tué et deux autres blessés, lors d'une fusillade survenue sur l'avenue des Champs-Elysées à Paris aux alentours de 21h. L'auteur de l'attaque a été abattu.

Une touriste a également été légèrement blessée par balle, a confié une source policière. Elle aurait reçu «un éclat dans le genou».

Lors d'une intervention vers 23h30, François Hollande s'est dit «convaincu» que la fusillade était «d'ordre terroriste», promettant d'être d'une «vigilance absolue» pour sécuriser l'élection présidentielle, dont le premier tour se tient le 23 avril.

Par la suite, le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué la fusillade, dans un communiqué publié par son organe de propagande Amaq. «L'auteur de l'attaque des Champs-Elysées dans le centre de Paris est Abu Yussef le Belge, et c'est un des combattants de l'Etat islamique», a déclaré l'organisation terroriste.

La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête sur la fusillade, a annoncé le parquet dans la soirée du 20 avril.