France

Marine Le Pen : «Ma candidature, c'est celle du peuple contre les élites asservies»

La candidate frontiste a tenu son dernier grand meeting avant l'échéance du 23 avril, sous haute sécurité à Marseille, où deux hommes soupçonnés d'avoir projeté un attentat ont été arrêtés la veille. Une contre-manifestation a également eu lieu.

«Le Parti socialiste et Les Républicains n'existent plus que sous perfusion médiatique», a lancé Marine Le Pen, repartie à l'offensive pour son dernier meeting de campagne le 19 avril, à Marseille.

Promettant de «renverser la caste» et de «congédier l’oligarchie», la présidente du Front national a poursuivi : «Ma candidature, c'est celle du peuple contre les élites asservies, celle des gens libres contre le prêt-à-penser médiatique.»

En tassement dans les sondages, la candidate souverainiste espère sans doute ainsi galvaniser ses troupes à quelques jours du premier tour de la présidentielle. 50 bus ont été mobilisés pour acheminer les militants et remplir le Dôme. 6 500 personnes étaient attendues.

Echauffourées en marge du meeting marseillais

En marge de cette réunion, quelques échauffourées ont éclaté, malgré le déploiement d'un important dispositif de sécurité. Les «antifas» avaient appelé à tout faire pour «saboter» la venue de Marine Le Pen à Marseille. 

En tête du cortège qui remontait en direction du Dôme, des individus au visage masqué, cagoulé et parfois casqué ont brandi des fumigènes et lancé des projectiles et des pétards en direction des forces de l'ordre, qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes.

La manifestation, qui avait commencé dans le calme à 18h, a été dispersée vers 20h, mais une poignée de personnes qui tentaient de gagner le Dôme par des rues parallèles était encore poursuivies par la police.

Après avoir atteint jusqu'à 30% des intentions de vote au premier tour en novembre, Marine Le Pen subit depuis une érosion irrégulière mais persistante dans les sondages. Elle n'est désormais plus créditée que d'environ 22,5% des voix.

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