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Jean Lassalle : «Je me suis retrouvé à chanter dans les chœurs de l'armée rouge devant Brejnev»

Invité de RFI, le député des Pyrénées-Atlantiques et candidat à la présidentielle a raconté l'un de ses souvenirs les plus marquants. Après une soirée très arrosée en URSS, il a chanté devant le dirigeant soviétique de l'époque, Leonid Brejnev.

Le 18 avril, le candidat à l'élection présidentielle Jean Lassalle était invité dans les studios de Radio France International (RFI) pour une série de questions. L'une d'entre elle portant sur son «meilleur souvenir à l'étranger», Jean Lassalle n'a pas eu à réfléchir très longtemps. Alors qu'il était en voyage en Union soviétique, le maire de Lourdios-Ichère, déjà connu pour sa voix de basse, a eu l'occasion de pousser la chansonnette assez loin. Et pas devant n'importe qui !

A l'époque, j'avais une voix qui pouvait descendre très bas, ils étaient heureux comme tout

«Un soir, je me trouvais à Moscou, dans une boîte [de nuit] au deuxième ou troisième sous-sol, pas très visible, mais assez bruyante. Il y avait pas mal de jolies filles. Je faisais la bringue avec deux gars solides qui ne s'échappaient pas devant la vodka», a expliqué Jean Lassalle.

Le soir même, je me suis retrouvé au Bolchoï, dans les chœurs de l'Armée rouge, devant Brejnev [...] C'était complètement inattendu

S'il n'explique pas exactement qui étaient ses compagnons de fête ce soir là, on peut supposer qu'il s'agissait de militaires : 

«Nous sommes sortis à 7h du matin, je ne comprenais plus rien et eux non plus. Ils m'ont amené devant un étrange local et sont ressortis avec un superbe uniforme. Je me suis dit : "Ça alors !"», s'est rappelé le candidat.

Jean Lassalle a ensuite expliqué qu'il s'était mis à chanter avec sa voix très grave de l'époque. Ce qui a visiblement été très apprécié par ses compagnons qui, en l'entendant, se sont mis «à s'exciter».

Et de conclure : «Le soir même, je me suis retrouvé au Bolchoï, dans les chœurs de l'Armée rouge, devant [Leonid] Brejnev. Ils m'ont trouvé un costard, j'avais à l'époque une voix qui pouvait descendre très bas et ils étaient heureux comme tout. C'était complètement inattendu.»

A la question suivante qui portait logiquement sur son «pire souvenir à l'étranger», le maire de Lourdios-Ichère a poursuivi avec optimisme : «A part quelques valises perdues, j'ai beau chercher, mais je n'en ai aucun. Je n'ai que des bons souvenirs de mes voyages. Et d'ailleurs, j'ai envie de dire aux jeunes d'aujourd'hui : voyagez !»

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