«Sa stratégie n’a donné de résultats qu’à cause d’un concours de circonstances», a observé le président de la République dans un entretien à l’hebdomadaire Le Point avant de lancer un conseil en guise d'avertissement à l'adresse de son ex-protégé et ancien ministre de l'Economie: «[Cela] ne suffit pas, il faut un contenu qu’il doit affirmer encore.»
«Quand Emmanuel Macron est venu me dire qu’il voulait lancer un mouvement, je ne l’ai pas découragé», a encore expliqué le chef de l'Etat.
«Je considère que la politique a besoin de renouvellement et il n’y avait pas de raisons de s’opposer à sa tentative même si son pari d’être candidat m’a ensuite paru pour le moins audacieux», a-t-il poursuivi.
S'il n'a pas fait part de ses préférences dans le cadre de la campagne présidentielle, François Hollande a promis d'appeler à voter pour un candidat entre les deux tours.
«Je fais confiance en l'intelligence des Français qui veulent qu’une action nouvelle se construise à partir de ce que j’ai fait», a-t-il déclaré, précisant en privé, d'après Le Point, que si la candidate du Front national Marine Le Pen se qualifiait pour le second tour, il voterait pour son adversaire, quel qu'il soit.