Comme en témoignent de nombreuses images diffusées sur les réseaux sociaux, une quinzaine de militants, dont l'un a crié «A Francia fora» («La France dehors»), ont été expulsés du Palais des Congrès d'Ajaccio, où Marine Le Pen devait s'exprimer le 8 avril à 15h30.
Des coups ont été échangés et des gaz lacrymogènes dispersés dans la salle, qui a été évacuée.
Affrontements lors d'une contre-manifestation
Une manifestation de la mouvance anti-fasciste avait par ailleurs été organisée pour protester contre la venue de la candidate frontiste en Corse. A proximité de la salle où devait se tenir l'événement, des incidents ont éclaté avec les CRS, qui ont dû repousser certains activistes violents.
Le meeting a finalement débuté avec quelques minutes de retard, dans d'autres locaux.
«Les petits fascistes rageux ont perdu» : le FN réagit
Peu de temps après les incidents, des membres du Front national (FN) ont réagi.
«Une autre salle utilisée, bondée en attendant Marine. Les petits fascistes rageux ont perdu : la démocratie a gagné», s'est réjoui le vice-président du parti Florian Philippot sur Twitter, dénonçant une «attaque contre la démocratie».
Le directeur de campagne de Marine Le Pen, David Rachline, a tweeté : «Le préfet laisse les milices d'extrême-gauche avancées [sic] à quelques mètres de l'entrée du meeting.»
«Ils vont tout nous faire, car nous ne sommes pas de ce système pourri», a scandé le député appartenant au mouvement Bleu Marine, Gilbert Collard, avant le discours de la candidate.