«La chaîne ne s’est pas demandée si nous sommes d’accord pour mettre en jeu toute notre campagne 48 heures avant le vote, ni ce que nous avions prévu de faire à cette date, ni s’il est décent et conforme qu’une campagne électorale s’achève par un événement auquel il est impossible de répliquer le cas échéant», a écrit Jean-Luc Mélenchon sur son blog, pour justifier sa probable absence au débat présidentiel de France 2, qui est censé réunir tous les 11 candidats le 20 avril.
«En toute hypothèse, pour ma part je ne crois pas possible de participer à une émission de cette nature au-delà du lundi 17 avril, compte tenu de mon programme d’activité et de la construction de ma campagne», a-t-il ajouté.
Revenant sur le premier débat diffusé sur TF1 avec les cinq principaux candidats, le député européen pointe les «limites» du dispositif.
«Toute la difficulté d’un tel débat tient au nombre des participants combiné à celui des sujets à traiter [...] Imagine-t-on ce que cela signifie de s’exprimer sur des problèmes d’une telle complexité en une minute et demie ?», s'est-il interrogé.
Jean-Luc Mélenchon a aussi déclaré tenir compte «des pratiques de la chaîne telle qu’on peut les observer dans le déroulement de l’odieuse Emission politique, véritable traquenard qui fonctionne seulement comme un spectacle, dont la volonté de mise à mort est tellement évidente qu’elle est insupportable». Il a ainsi affirmé refuser de servir de «chair à buzz».
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