«De quel droit me condamnez-vous ? Ce n'est pas parce qu'un journal à décidé de m'accuser que je suis coupable», a sèchement rétorqué François Fillon à Christine Angot, qui lui avait lancé : «Si vous êtes élu, on aura un président en qui une large partie de la population n'aura pas confiance.»
Auparavant, la romancière, qui a récemment publié une lettre ouverte à François Hollande dans le JDD, l'exhortant à se représenter, avait demandé à François Fillon de se retirer de l’élection.
«Nous sommes tous les deux mis en examen», a aussi répliqué le candidat, faisant référence à la récente mise en examen de Christine Angot pour diffamation, suite à une chronique publiée dans le journal Libération.
«Pénible», «hystérique», «agressif» : Twitter s'enflamme
François Fillon, lui-même, n'a pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux.
Du côté des politiques, la porte-parole des Républicains Valérie Boyer a demandé : «Est-ce cela le débat ?»
Nadine Morano n'a elle non plus pas eu de mots particulièrement élogieux à l'égard de la romancière.
Plusieurs utilisateurs de Twitter se sont par ailleurs dits outrés que le service public lui offre une telle tribune.
D'autres n'ont pas caché pas leur amusement face à la séquence.
D'autres ont enfin jugé que les critiques de l'écrivain avaient en fait plutôt servi à François Fillon, se trouvant alors en position de victime.