Le 16 mars, le recours du chef du parti Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, qui demandait de participer au débat de TF1 le 20 mars, a été rejeté par le Conseil d'État.
Dans un communiqué, ce dernier a fait valoir que cette absence ne porterait pas «une atteinte grave et manifestement illégale au pluralisme de l’expression des courants de pensée et d’opinion» et ne constituerait pas à elle seule «une méconnaissance du principe d’équité» entre les candidats à la présidentielle.
«Compte tenu tant de la représentativité de Nicolas Dupont-Aignan que de sa contribution au débat électoral, le temps de parole et d’antenne dont il a bénéficié depuis le début du mois de février 2017 ne traduit pas un déséquilibre incompatible avec le respect du principe d’équité», a estimé le Conseil d'Etat.
Le président de Debout la France, qui a obtenu ses 500 parrainages, a sévèrement critiqué le format retenu par TF1, qui a choisi de n'inviter que Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, François Fillon et Marine Le Pen.
Lors de l'audience au Conseil d'Etat, il avait souhaité que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) force TF1 à l'intégrer à ce débat, ou au moins que le CSA émette une recommandation en ce sens. Présents à l'audience, des représentants du CSA ont répondu qu'il n'intervenait auprès des chaînes qu'après la diffusion des programmes.