Sept syndicats de pompiers, parmi lesquels la CGT, Sud, FO ou encore la CFDT, ont appelé à un rassemblement le 14 mars à 14h sur la place de la République à Paris.
Allumant des fumigènes, des pétards et faisant hurler les sirènes, plusieurs milliers de manifestants se sont bruyamment mis en route afin de se rendre à la place de la Nation.
«Population en danger» ou encore «Contre les politiques d'austérité», pouvait-on lire sur les banderoles.
Avec leur appel à la grève, les organisations dénoncent, dans un communiqué de presse, les politiques d’austérité, les restrictions budgétaires, la réduction des effectifs et la précarisation du métier de pompier.
La station de radio France Bleu ajoute que les syndicats ont demandé à s’entretenir avec le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux, qui n’aurait pour l’heure pas répondu à leur demande.
Des hommes politiques sur place
Le candidat du parti Debout La France Nicolas Dupont-Aignan était présent sur place pour soutenir les pompiers. Il a confié au reporter de RT France qu'il en avait «assez» que ces derniers soient «agressés dans les cités», «mal payés» et travaillent à effectifs réduits.
Danielle Simonnet, coordinatrice du Parti de gauche, s'est elle aussi rendu aux côtés des manifestants afin de protester «contre les baisses d'effectifs et [de] défendre leur retraite».
De son côté, la candidate du FN Marine Le Pen a publié un communiqué de presse sur son site officiel, dans lequel elle dit apporter «tout son soutien aux sapeurs-pompiers en grève». La présidente du parti frontiste a notamment mis en cause «l’austérité imposée par l’Union européenne qui a très durement frappé ces dernières années l’ensemble des services de secours et de sécurité».