Le débat qui réunira les cinq principaux candidats le 20 mars sera complété d'«interviews réalisées lors des grands carrefours d’information de la chaîne», a précisé TF1 dans un communiqué.
A l'annonce de son projet d'émission, le Conseil supérieur de l'audiovisuel avait demandé plus de précisions à TF1 sur le programme, se demandant si un débat à cinq correspondait à «une expression pluraliste de l'opinion».
TF1 a souligné qu'elle «respecter[ait], d’ici le 9 avril 2017, l’équité du temps de parole et du temps d’antenne en offrant des conditions de programmation comparables à l’ensemble des candidats déclarés à l’élection».
La direction de la chaîne devrait être auditionnée la semaine prochaine par le régulateur, qui a déjà reçu plus de 250 signalements au sujet de ce débat, a indiqué une porte-parole du CSA.
Plusieurs candidats se sont aussi montrés réticents face à ce format à cinq.
Ecarté du TF1 en raison de scores insuffisants dans les sondages selon les critères de TF1, le candidat de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a envoyé une lettre de protestation au CSA. Il a aussi appelé au boycott de la chaîne.
Marine Le Pen a souhaité de son côté que «tous les candidats ayant obtenu leurs parrainages» soient invités aux débats télévisés du premier tour.
France 2 a répliqué de son côté en annonçant une émission avec «tous les candidats retenus par le Conseil constitutionnel», émission que la chaîne entend réaliser à quelques jours du premier tour.