Un journaliste de la chaîne d'actualité Franceinfo a rapporté que le meeting de François Fillon, à Compiègne dans l'Oise, le 15 février, était retardé en raison d’une action de blocage de la CGT.
Sur place, les manifestants arboraient notamment des pancartes «Fillon prison».
Dans un tweet, l'adjoint au maire de Compiègne, François Arielle, a déploré que l'extrême gauche et la CGT «entrave la liberté d'expression».
Des partisans du candidat de la droite à l'élection présidentielle se sont offusqués de l'action du syndicat sur les réseaux sociaux.
Les déplacements de campagne de François Fillon sont régulièrement perturbés par des manifestants, notamment en raison des accusations d'emplois fictifs qui pèsent sur son épouse, Penelope Fillon.