France

Penelope Fillon aurait touché 45 000 euros d'indemnités de licenciement payées par l'Assemblée

L'épouse de François Fillon, Penelope, soupçonnée d'emplois fictifs comme assistante parlementaire, a touché, en deux fois, 45 000 euros d'indemnités de licenciement, payées par l'Assemblée nationale, affirme Le Canard enchaîné.

Dans son édition du 8 février, Le Canard Enchaîné affirme que Penelope Fillon a perçu en août 2002 «16 000 euros d'indemnités, soit l'équivalent de cinq mois de salaire», alors qu'elle avait retrouvé un mois plus tôt un emploi auprès du suppléant de François Fillon, Marc Joulaud.

«La législation ne prévoit pas un tel niveau d'indemnités de licenciement pour un collaborateur parlementaire», affirme encore Le Canard. Ces indemnités portent sur la période 1998-2002, pendant laquelle Madame Fillon a été rémunérée comme assistante parlementaire de son époux (165 686 euros net de salaires sur cette période, selon le site internet du candidat Fillon).

Selon l'hebdomadaire satirique, elle aurait également perçu en novembre 2013, «29 000 euros de primes» au terme de son «dernier contrat».

De plus, Le Parisien révèle qu'à l'occasion de son audition devant les policiers, François Fillon a déclaré que Penelope Fillon était salariée par la Revue des deux mondes, depuis mai 2012 (il avait auparavant avancé la date de septembre dans sa déclaration d’intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique). A la même période, de juillet 2012 à novembre 2013, elle était également assistante de son mari à l’Assemblée. Les deux contrats étaient à temps plein, ce qui est légal.

Lire aussi : Affaire Fillon : la journaliste britannique dément avoir téléphoné à Penelope Fillon pour s'excuser