C'est une ligne de défense inattendue qu'a tenue l'auteur de l'attaque au Carrousel du Louvre, le 7 février, selon la chaîne de télévision LCI : d'après celle-ci, l'homme a confié aux policiers de la Section anti-terroriste (SAT) de la Brigade criminelle qu’il n'avait pas voulu attaquer qui que ce soit, mais «taguer des œuvres d’art du Louvre avec des bombes de peinture». Du matériel de ce type avait bel et bien été retrouvé après l'arrestation de l'assaillant, dans le sac à dos de ce dernier.
Toujours d'après LCI, l'individu, se présentant comme un «fervent pacifiste», a assuré qu'il n'avait pas l'intention de tuer de militaire de l'opération Sentinelle, mais uniquement de s'en prendre à un «symbole français», tel qu'une œuvre d'art. Un projet de vandalisme motivé, selon l'intéressé, par les bombardements de l'armée française en Syrie, qu'il souhaitait ainsi condamner.
L'activiste «pacifiste» a néanmoins admis avoir descendu l'escalier menant au Carrousel du Louvre avec, dans chaque main, une machette d'environ 40 centimètres, alors que son matériel de peinture était enfoui au fond de son sac...
Attaque aux machettes contre les soldats de l'opération Sentinelle
Après trois jours de mutisme, le suspect de l'attaque, en garde à vue à l'hôpital, a commencé à répondre aux questions des enquêteurs lundi 6 février et a confirmé son identité (celle d'Abdallah El-Hamahmy, un Egyptien de 29 ans).
Le 3 février, vers 9h50, l'agresseur avait foncé sur une patrouille de militaires en criant «Allahou akbar», blessant légèrement un soldat au cuir chevelu. Un autre militaire avait tiré sur l'assaillant à quatre reprises, le blessant grièvement.