«J'ai dit, et je n'ai pas bougé, que ceux qui le parraineraient ne seraient plus au Parti socialiste», a déclaré Jean-Christophe Cambadélis à l'antenne de BFM TV et RMC, à propos de l'ancien ministre de l'Economie, candidat à la présidentielle, soutenu notamment par le sénateur-maire PS de Lyon Gérard Collomb.
A la question : «Le maire de Lyon, par exemple, sera-t-il exclu ?», Jean-Christophe Cambadélis a répondu : «Bien sûr. Sans problèmes». «On ne peut pas être à la fois dans l'équipe du Parti socialiste et parrainer l'équipe adverse», a-t-il ajouté.
Il s'est par ailleurs dit «inquiet» concernant la candidature d'Emmanuel Macron.
«Pourquoi il ne veut pas dévoiler son programme ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui n'est pas avouable ?», a demandé Jean-Christophe Cambadélis.
«Je me dis que peut-être il est trop à droite et que ça lui sera reproché par des gens de gauche qui le soutiennent actuellement. Peut-être est-il trop à gauche et ça lui sera reproché par des gens qui sont à droite», a-t-il estimé.
«Emmanuel Macron ne veut pas se définir et ça finit par poser un problème. En attendant c'est un peu creux», a-t-il poursuivi.
Le dirigeant socialiste, soutien de Benoît Hamon à la présidentielle, ne s'est en revanche pas opposé à des discussions entre son candidat et celui de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, estimant qu'un rapprochement entre les deux hommes n'était «pas du tout» impossible.
«Est-ce qu'il veut rester à 10% dans son splendide isolement, ou est-ce qu'il veut participer à une action de redressement de la France ?», a-t-il demandé.