France

«On a envie de la pousser dans l'océan» : quand un prof de Sciences Po «plaisante» sur Marine Le Pen

Dans un tweet dont il est difficile d'évaluer le caractère humoristique ou sérieux, un maître de conférences à Sciences Po a exprimé son souhait de voir Marine Le Pen «disparaître à jamais»... Un message qui n'a pas manqué de faire réagir.

«On a envie de la pousser dans l'océan, qu'elle disparaisse a jamais !». Ce tweet diffusé le 5 février, ponctué de quatre emoji hilares, n'a pas été envoyé par un internaute anonyme, mais par le maître de conférences à Sciences Po Paris et à l'université d'Aix-Marseille, Sébastien Mabile. Il s'agit d'une réaction à une photo de la présidente du Front national Marine Le Pen faisant face à la mer, elle aussi diffusée sur Twitter.

A un internaute choqué par le fait qu'il souhaite «voir Marine Le Pen morte noyée», le professeur a rétorqué : «Oh que oui ! Mais je ne la pousserais pas si ça peut vous rassurer.»

De nombreux autres internautes ont manifesté leur réaction au message de Sébastien Mabile, certains évoquant un véritable «appel au meurtre»...

... tandis que d'autres ont fait savoir qu'ils avaient signalé le tweet aux modérateurs du réseau social pour incitation à la haine.

Le message de Sébastien Mabile a en outre interpellé le vice-président du Front national (FN), Florian Philippot, qui s'est demandé si Sciences Po Paris allait continuer à collaborer avec ce maître de conférence.

En plus d'être intervenant auprès du célèbre institut de science politique, Sébastien Mabile est avocat au Barreau de Paris, spécialiste en droit de l'environnement.

Contacté par RT France, le service presse de Sciences Po Paris a confirmé que le compte Twitter à l'origine du message polémique était bien celui, personnel, de Sébastien Mabile, et a précisé que les tweets postés par ce compte n'engageaient que son propriétaire, et non l'école.

Un peu plus tard, néanmoins, face au nombre de réactions suscitées par son tweet, Sebastien Mabile a tenu à réagir sur le réseau social. Pour se justifier face aux «esprits faibles», il avance qu'il s'agissait d'un trait d'«humour».

Lire aussi : Marine Le Pen devient la personnalité politique préférée des Français