La ville de Lyon est durant le week-end des 4 et 5 février, le théâtre de trois meetings politiques importants, ceux d'Emmanuel Macron, Marin Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
Ces événements n'ont pas manqué d'attirer l'attention des groupuscules d'extrême-droite comme d'extrême gauche qui ont commencé à se rassembler dans le centre ville, encadrés par les CRS qui redoutent des débordements.
Une manifestation antifasciste a déjà débuté en début d'après-midi dans les rues de Lyon, avec pour message principal : sabotage contre la mascarade électorale.
Les forces de l'ordre ont procédé à quelques interpellations.
Une quarantaine de manifestants ont été encerclés par les CRS dans les rues de Lyon comme a pu le constater notre correspondant sur place.
Quelques manifestants hostiles à la venue de Marine Le Pen s'étaient rassemblés place Raspail.
Craignant des débordements, les CRS ont commencé au cours de la journée à resserrer leur surveillance autour du groupe de manifestants agités.
Pour la même raison, les forces de l'ordre ont resserré leur surveillance autour des manifestants.
Le mot d'ordre des manifestants était «saboter la mascarade électorale».
Pendant ce temps, la foule se pressait devant l'entrée du meeting d'Emmanuel Macron où près de 10 000 personnes étaient attendues.
Les CRS eux, encadraient la foule.
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