Le 30 janvier, les ministères de l'Intérieur et du Logement organiseront une première rencontre avec les riverains et les associtions après le démantèlement de la Jungle de Calais en octobre dernier. Pourtant, les habitants s’inquiètent du retour des migrants, trois mois seulement après la destruction du bidonville.
«La population s'est remise à augmenter depuis le 1er janvier. Ce ne sont pas des chiffres faramineux, on rencontre entre 150 et 200 personnes par jour», a fait savoir Jean-Claude Lenoir de l'association Salam.
«Il est temps que le gouvernement fasse quelque chose!», a-t-il poursuivi.
D’après le programme, la situation dans le Calaisis, les centres d'accueil et d'orientation et l’examen des dispositifs «nécessaires et spécifiques» dans les Hauts-de-France seront discutés lors de cette rencontre.
«Cela fait des mois qu'on n'a pas eu de réunion, on va devoir aborder un grand nombre de points qu'il aurait fallu traiter au fil de l'eau», a-t-on précisé au ministère de l'Intérieur.