Laurence Ferrari avait l'air d'une élève prise en défaut lors d'une interro surprise. L'ex-présentatrice du prestigieux 20 heures de TF1, qui a décortiqué des sujets complexes durant des années, s'est révélée incapable de donner la date de la Commune de Paris, événement déterminant et séminal de l'Histoire politique sociale et intellectuelle française, et même de portée mondiale. «Mmh... 15», balbutie-t-elle, tentant phonétiquement de donner une réponse. «1870», précise alors doctement le député, se trompant lui aussi, d'ailleurs, puisque l'insurrection a eu lieu au printemps 1871 à la suite de la guerre franco-prussienne de 1870.
Un peu plus tôt, Laurence Ferrari se trouvait déjà en difficulté sur le sujet de l'OTAN, l'Alliance atlantique que Donald Trump juge obsolète, une appréciation que partage Gilbert Collard. Le parapluie de l'OTAN «nous protège, quand même !», objecte la présentatrice. «De quoi ?», rétorque le député. «Il nous protège pas ?», hasarde la journaliste avec un rire gêné, essayant d'esquiver l'interrogatoire.
Tout est parti de la polémique sur l'hébergement des migrants en France versus les SDF indigènes. Alors que Gilbert Collard s'enflamme et cite le rapport de la Cour des comptes, lequel indique que l'hébergement des immigrés clandestins «impactait» la capacité d'accueil des citoyens français et européens, Laurence Ferrari lui demande de baisser d'un ton. «Honneur aux Français qui aident tout ceux qui sont dans la difficulté», tente-t-elle de placer. Vous avez une voix d'«hygiaphone», «compatible avec les aéroports», lance alors l'avocat.