Les réseaux sociaux ont bonne mémoire. La victoire de Benoît Hamon au premier tour de la primaire de la gauche l'a projeté, lui et son équipe, sur le devant de la scène. Et si les internautes les avaient plutôt épargnés jusqu'à présent, ils se sont rappelés un épisode embarrassant pour son porte-parole, Alexis Bachelay.
Alors que la tête de liste centriste pour les municipales parisiennes de 2014, Sandra Fellows, se demande sur Twitter si le porte-parole de Benoît Hamon n'est pas corrompu par le Qatar, le journaliste du Figaro Georges Malbrunot la corrige.
Dans le livre Nos très chers émirs qu'il a co-écrit avec Christian Chesnot, il soutient qu'Alexis Bachelay a «cherché des financements pour sa campagne des législatives auprès de l’ambassade du Qatar». Mais ajoute-t-il, l'émirat n'y aurait pas consenti.
Le porte-parole de l'ancien ministre de l'Education s'était défendu de ces accusations au micro de France Info en octobre dernier : «Le maximum pour une campagne, c'est 40 000 euros, dont la moitié est remboursée par l'Etat. En 2012, j'ai emprunté 20 000 euros, avec aussi 8 000 ou 9 000 d'apport personnel et de militants. Les dons de particuliers sont limités à 7 500 euros. Ces journalistes ne savent même pas comment fonctionne une élection.»