Comme à Washington, Sydney (Australie) ou encore Auckland (Nouvelle-Zélande), des manifestants, des femmes en grande majorité, ont battu le pavais de la capitale française, le 21 janvier, afin de protester contre le nouveau chef de l'Etat américain. Ils accusent Donald Trump d'avoir tenu des propos sexistes et racistes durant la campagne présidentielle.
Cette Marche des femme était le pendant français de manifestations similaires organisées dans de nombreux pays occidentaux, au lendemain de l'entrée en fonction du président américain.
Démarrant sur la place du Trocadéro aux alentours de 14 heures, avec pour destination le mur pour la Paix situé devant l'Ecole Militaire, la marche parisienne a notamment mobilisé des associations féministes, telles que le Collectif national pour les droits des femmes. «Nous continuerons à lutter partout dans le monde», a indiqué celui-ci dans un tweet.
L'association Osez le féminisme était également présente.
Figure du militantisme féministe français, Caroline de Haas s'était rendue devant le Trocadéro pour faire entendre sa colère contre le président américain.
Comme on peut le voir sur des photos et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, les personnes réunies pour protester contre Donald Trump ont brandi des panneaux aux slogans très variés – souvent en anglais –, tels que «Trump est une offense à la dignité humaine»...
... «Lâchez Trump»...
... «Liberté, égalité, Beyoncé»...
... ou encore... «Pétez-lui dessus» (le terme anglais «queef» faisant référence, très exactement, aux pets vaginaux).
En outre, d'après des utilisateurs de Twitter présents à la manifestation, celle-ci comprenait un certain nombre d'Américains venus manifester leur opposition à leur nouveau président...
... dont ces deux étudiantes...
... ou ce couple, qui s'est déplacé depuis le Luxembourg pour participer à cette marche !
Des militants du parti démocrate américain étaient également de la mobilisation.
Dans d'autres villes françaises, telles que Marseille, Bordeaux, Strasbourg ou Montpellier, des rassemblements similaires étaient prévus.
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