Selon plusieurs sources proches de François Hollande citées par le journal Le Parisien sous couvert d’anonymat, le président français convoiterait la tête du Conseil européen, actuellement dirigé par le Polonais Donald Tusk, dont le mandat se termine fin mai 2017.
Ainsi, certains membres de l’entourage du locataire de l’Elysée, qui doit quitter ses fonctions mi-mai, auraient vu dans la récente sortie de François Hollande, déclarant à l’attention de Donald Trump que l’Europe n’avait «pas besoin de conseils extérieurs pour lui dire ce qu'elle a à faire», la preuve de ses velléités.
Néanmoins, deux obstacles potentiels pourraient se dresser sur la route de l'actuel président de la République. D’une part, le président du Conseil européen doit être désigné par la majorité des 28 dirigeants de l'Union européenne et ce, alors que Bruxelles penche «très, très à droite», remarque un proche.
Mais surtout, le candidat français à ce poste doit être désigné par… le président de la République. Or, si c'est le candidat de la droite François Fillon qui est élu en 2017, il est peu probable que celui-ci fasse «ce cadeau» à François Hollande, souligne un autre membre de l'entourage de ce dernier.
Réunissant les chefs de gouvernements des 28 Etats membres de l'Union européenne, le Conseil européen est chargé de définir les grandes orientations prises par cette dernière.