Les révélations contenues dans la correspondance du détenu le plus surveillé de France qui, tout en refusant de parler aux enquêteurs et aux juges, correspondrait avec de nombreuses femmes, ont indigné de nombreux internautes.
D'autres reprochent à la loi de permettre aux détenus d'avoir une correspondance privée avec le monde extérieur qui, dans le cas du djihadiste du 13 novembre 2015, leur semble scandaleuse.
Pour d'autres utilisateurs, la publication par Libération de la lettre où il se décrit en «musulman soumis à Allah» est une forme d'apologie du terrorisme.
La lettre diffusée par Libération, faisant partie du dossier d'instruction, n'a pas vocation à être rendue publique, témoigne cependant des «valeurs» de Salah Abeslam : «Je suis musulman, c'est-à-dire soumis à Allah», écrit-il. «Es-tu soumise ? Si non, alors dépêche-toi de te repentir et te soumettre à Lui», enseigne-t-il même à une femme dont l'identité n'a pas été révélée.