Première passe d’armes entre les participants à la primaire de la «Belle alliance populaire». Les socialistes Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Manuel Valls, Vincent Peillon, le président du Parti écologiste François de Rugy, le président du Front démocrate Jean-Luc Bennahmias et Sylvia Pinel, présidente du Parti radical de gauche, ont répondu aux questions des journalistes Gilles Bouleau, Matthieu Croissandeau et Elizabeth Martichoux. RT France a sélectionné les trois points essentiels à retenir de ce premier débat.
Arnaud Montebourg veut réformer l’espace Schengen
Celui qui reste haut dans les sondages s’est démarqué en s’attaquant au sujet de la libre-circulation induite par l’espace Schengen. «Je suis favorable à ce que nous renforcions la police aux frontières [de la France]», a déclaré Arnaud Montebourg. Avant de fustiger le manque de contrôles. Il a fait remarquer qu'il n'y avait «aujourd'hui aucun contrôle», hormis au niveau du train Thalys à Paris.
Il s’est donc engagé à recruter 12 000 policiers et gendarmes et à revoir les accords de Schengen.
François de Rugy a peur de l’islam et de… Vladimir Poutine
Connu pour ses positions hostiles envers le dirigeant russe, l’écologiste François de Rugy n’a pas changé son fusil d’épaule. S’il a souligné que le terrorisme islamiste représentait un immense défi, «il y a une autre menace qui pèse sur l'Europe : c'est l'expansionnisme agressif de Vladimir Poutine».
Il désire donc établir «une alliance militaire prioritaire avec l'Allemagne et la Pologne».
Manuel Valls joue la sécurité
L’ancien ministre de l’Intérieur est revenu sur l'un de ses thèmes favoris : la sécurité. D’abord, concernant l’Etat d’urgence, Manuel Valls a déclaré : «L'état d'urgence doit être prolongé autant de fois que nécessaire, c'est la culture de la sécurité.»
Il a en outre proposé de créer 1 000 postes de policiers et de gendarmes chaque année s’il est élu président de la République.