Le voyage de campagne visant à séduire les habitants de Martinique et de Guadeloupe a bien mal commencé. Alors qu’Emmanuel Macron se trouvait à bord de l’avion qui devait l’emmener direction les Antilles le 16 décembre, il a croisé la route d’un jeune homme qui rejoignait sa mère en Guadeloupe dans le cadre des fêtes. L’occasion de publier un tweet sur son fil d’actualité : «Avec Matthias, lycéen à Bourg-en-Bresse. Il rejoint sa mère expatriée en Guadeloupe pour Noël. Décollage imminent pour les Antilles !» Problème : les expatriés sont des citoyens hexagonaux résidents à l’étranger et le département de Guadeloupe est bien français. L’opération de communication a tourné au fiasco.
L’équipe chargée de la communication a vite modifié la publication. «L'équipe web a twitté trop vite et a corrigé immédiatement», pouvait-on lire sur le compte Twitter du parti En Marche, la formation d’Emmanuel Macron. «Le terme "expatrié" est une expression qu'a employée le jeune garçon», a expliqué l’entourage de l’ancien maître de Bercy à LCI, avant d’affirmer qu'il s'agissait d'un «détail minuscule».
Trop tard ! Le mal était déjà fait. Sur le réseau social à l’oiseau bleu, personnalités politiques et anonymes ont sauté sur l’occasion pour aligner les sarcasmes. Florian Philippot, le vice-président du Front national et Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle qui sera aux Antilles en même temps qu’Emmanuel Macron ont notamment réagi.
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