«Ma candidature est une révolte face à une disqualification annoncée de la gauche à la présidentielle. La gauche peut se réveiller, retrouver de l'espoir. Rien n'est écrit, rien n'est joué. La gauche est challenger dans cette élection. Mais, moi, je crois que nous pouvons gagner», a indiqué l'ancien Premier ministre de François Hollande dans une interview au journal Le Parisien daté du 11 décembre.
Une déclaration dont le quotidien n'a retenu que le début, titrant «Ma candidature est une révolte». Inutile de le préciser, la couverture n'est pas passée inaperçue.
Presqu'immédiatement, des dizaines de réactions, allant de la plus drôle à la plus indignée, ont commencé à affluer sur les réseaux sociaux.
Comme souvent dans pareille situation, les internautes ont redoublé d'imagination pour symboliser par une image leur réaction pour le moins... perplexe.
Par ailleurs, de nombreux utilisateurs de Twitter ont relevé que Manuel Valls se révoltait contre... son propre bilan.
Passé par les postes de ministre de l'Intérieur, puis de Premier ministre sous la présidence de François Hollande, Manuel Valls a démissionné le 5 décembre, avant de présenter sa candidature à la primaire socialiste de janvier 2017.
Adepte des déclarations clivantes, l'ancien maire de la ville d'Evry avait déjà suscité une vague de contestation sur la toile il y a quelques jours, en déclarant que les 550 000 chômeurs supplémentaires apparus sous le mandat de François Hollande ne l'empêchaient «pas d'être candidat».