France

Hollande considère que son action à l'Elysée est d'abord une action de protection des plus fragiles

François Hollande a jugé à Abou Dhabi que sa première action comme président devait être désormais la protection des plus fragiles et des populations menacées par la guerre ou le terrorisme.

«Mon action comme président de la République est d'abord une action de protection», a déclaré le chef de l'Etat alors qu'il visitait le site du futur Louvre d'Abu Dhabi, évoquant «les plus fragiles et les populations civiles menacées par les guerres ou le terrorisme».

«C'est parce que la France est un pays [...] unique qu'être président de la République, c'est à la fois une responsabilité éminente et une fierté, à condition, et c'est la seule condition qui vaille, de faire avancer la France dans le respect de ses idéaux et de ses valeurs», a-t-il ajouté quelques instants plus tard devant la communauté française.

«Telle est la tâche qui est la mienne jusqu'au mois de mai prochain», a conclu le président François Hollande, dont le renoncement à briguer un second mandat en 2017, une première sous la Ve République, a fait figure de coup de tonnerre dans le paysage politique et rebat les cartes.

«Le Louvre Abu Dhabi doit envoyer un message de paix, de tolérance et aussi de protection. Il faut protéger les personnes, c'est notre premier devoir», a-t-il encore souligné.

Saluant dans ce musée abrité sous une gigantesque coupole ajourée «un lien très fort entre la France et les Emirats et un musée universel», François Hollande a observé qu'il fallait «concevoir l'action pour qu'elle soit singulière, pour qu'elle puisse être identifiée à une œuvre humaine».

Il s'agit aussi, a dit le président sortant, qu'elle soit «regardée comme ayant été portée par une ambition qui allait bien au-delà de l'action ou du mandat qui avait été confié».