Arrivé le 20 novembre dans la station spatiale internationale (ISS) après son décollage depuis le vaisseau Soyouz trois jours plus tôt au Kazakhstan, l’astronaute français s’est prêté à une session de questions-réponses en direct durant 20 minutes.
Interrogé par des internautes, le Français, qui avait une mappemonde dans les bras, est revenu sur son expérience de tous les jours dans l’espace, indiquant qu’il n’avait «pas encore eu beaucoup le temps de regarder le panorama» mais qu’il comptait bien «profiter du week-end pour s'installer dans la coupole», de laquelle il aura une vue plus qu’imprenable sur la Terre.
Il a par ailleurs confié qu’il parvenait «à contacter presque n'importe quel numéro sur Terre» depuis l'espace, ce qui s’était avéré utile pour rassurer ses proches après les images impressionnantes du décollage.
A peine arrivé à bord de la station internationale en compagnie de ses collègues, un Russe et une Américaine, Thomas Pesquet s’est mis au travail, à propos duquel il a assuré qu’il se passe «facilement en apesanteur».
Pendant six mois, le Français mènera en effet des expériences scientifiques pour étudier l'impact de l'apesanteur sur la musculature, espérant obtenir des résultats qui pourraient notamment aider à soigner les myopathies.
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