La candidature de l'ancien ministre de l'Économie «n'aura pour effet que d'empêcher potentiellement la gauche d'être au second tour», estime Najat Vallaud-Belkacem.
«La candidature d'Emmanuel Macron me met en colère», ajoute la ministre, interviewée par le quotidien régional Midi-Libre avant une visite à Florensac.
Interrogée sur la campagne d'Emmanuel Macron, qui se présente comme un candidat «anti-système», la ministre de l'Education a répondu qu'il s'agissait d'une «posture facile dans le climat actuel».
«C'est à François Hollande de continuer à défendre le projet qu'il a porté pendant cinq ans... Ce qui me semble parfaitement légitime, c'est que le président sortant qui a mené une bataille rude pour redresser le pays, puisse solliciter à nouveau les suffrages de nos concitoyens», a-t-elle ajouté.
«Ce n'est pas à moi de dire» si le président sortant ira à la primaire de la gauche, juge la ministre. «Mais j'estime nécessaire que le président sortant assume, avec fierté, le bilan qui a été le sien».