«Nous avons sollicité la ville, ainsi que le propriétaire, pour remettre en route l’installation [de chauffage]. Les négociations sont en cours, nous sommes prêts à participer au financement», a indiqué, lundi 7 novembre au quotidien Ouest France, l'association Un toit, c’est un droit. L'organisme a permis l'installation, en juin dernier, de 160 Africains, Mongols et Albanais (parmi lesquels 70 enfants), pour la plupart en situation irrégulière, dans un ancien établissement pour personnes âgées de la ville de Rennes, en Bretagne. Depuis, les autorités ont accepté d'attendre le mois de février pour procéder à l'évacuation du site. Seul hic : si l'eau et l'électricité fonctionnent encore dans le bâtiment de 2 400 mètres carrés, ce n'est plus le cas du système de chauffage...
Une situation qui inquiète les occupants de l'ex-maison de retraite ainsi que l'association Un toit, c’est un droit, au point d'organiser une manifestation, le jeudi 16 novembre, dans le centre-ville rennais dans le but de faire pression sur la mairie.
Ce projet de mobilisation des squatteurs est parvenu, toujours selon Ouest France, à bénéficier du soutien de pas moins de 27 organisations syndicales, politiques et associations. Des branches locales d'EELV, du NPA, de Nuit Debout, du Parti de gauche, du PCF et de la FSU (Fédération syndicale unitaire) figurent parmi les plus connues.
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