Samedi, un arrêté publié par la préfecture de Paris donnait 48 heures aux migrants, essentiellement érythréens et soudanais, pour quitter les lieux. L’évacuation, ordonnée pour raison sanitaire, doit s'accompagner de mesures d’hébergement d'urgence et d’accès aux procédures de demandes d’asile.
Dès l’aube, les forces de l’ordre ont établi un périmètre autour du camp en bloquant la circulation. Ils ont fait sortir les migrants sans que ceux-ci aient accès à leurs affaires.
Des travailleurs sociaux et des plusieurs associations étaient présents pour tenter d’offrir des solutions d’hébergement pour les migrants. Au terme de ces entretiens, environ 160 personnes relevaient de l'asile et 200 étaient «en transit» pour d'autres destinations, le Royaume-Uni ou les pays scandinaves essentiellement.
Les migrants avaient choisi cet endroit pour sa proximité la Gare du Nord, d’où partent les trains à destination de Calais, point de départ pour l’Angleterre.