A Paris, environ 200 personnes, encadrées par une dizaine de cars de gendarmes mobiles, se sont réunies en fin de journée devant une annexe du ministère de l'Intérieur, dans l'est de Paris, à proximité de la porte de Vincennes, a constaté un journaliste de l'AFP.
Ce rassemblement a notamment réuni des militants du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), du syndicat Solidaires, de la Coalition internationale pour les sans-papiers et les migrants (CISPM) et du collectif Migrants Bienvenue, avec notamment pour slogans «Paris, Calais, solidarité !», «De l'air ! De l'air ! Ouvrez les Frontières». Sur une banderole, on pouvait lire: «un seul projet: liberté de circulation et d'organisation, soutien aux exilé-es de Calais».
«On demande une véritable politique en réponse à l'urgence humanitaire», a déclaré Philippe Poutou, candidat du NPA à l'élection présidentielle. «On réclame la liberté d'installation et de circulation pour ces migrants, et que ceux qui souhaitent se rendre en Angleterre puissent le faire».
«80% des migrants à Calais veulent rejoindre l'Angleterre, les envoyer en centres d'accueil et d'orientation (CAO) ne résoudra rien. Le vrai problème, c'est que ces migrants n'ont aucun lien avec la France», a fait valoir Anzoumane Sissoko, porte-parole de la CISPM, revendiquant «la liberté de circulation et d'installation».
Plusieurs centaines de manifestants à Nantes et à Rennes rassemblés pour la «solidarité avec les exilés»
A Nantes également, plusieurs collectifs ont également voulu montrer leur soutien aux migrants, actuellement expulsés de la «jungle de Calais» et ont organisé à 18h00 un rassemblement au pied du monument aux 50-Otages, près de la préfecture. La manifestation s'est déroulée dans le calme et a rassemblé environ 250 personnes.
A Rennes, un rassemblement sauvage a réuni environ 150 - 200 personnes qui ont essayé de partir en cortège dans la ville avant d'être repoussé par les forces de l'ordre. Un nouveau rassemblement est prévu à Rennes le 25 octobre, pour une deuxième journée consécutive de mobilisation pour dire «non aux expulsions».
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