«Je vois bien que les propos que j'ai prononcés ont provoqué de l'inquiétude et de la peur chez beaucoup de personnes membres de la communauté juive en France. J'en suis désolé. Je leur demande pardon pour ça. Ce n'était pas mon intention de blesser», a fait savoir Jean-Frédéric Poisson sur France Info, lundi 24 octobre. Le président du Parti chrétien-démocrate est au cœur d'une polémique depuis près d'une semaine, en raison de propos tenus au journal Nice-Matin : «La proximité de Clinton avec les super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l'Europe et la France», avait-il déclaré dans l'édition du 19 octobre.
La phrase avait provoqué l'indignation de certains de ses adversaires de la primaire de la droite et du centre, dont Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a saisi la Haute autorité de la primaire afin qu'elle se prononce sur une éventuelle exclusion du député des Yvelines. D'après une source proche des organisateurs de la compétition citée par le Huffington Post, le sort de Frédéric Poisson devrait être tranché mercredi 26 octobre.