France

Copé estime qu'un pain au chocolat coûte entre 10 et 15 centimes... et se fait incendier sur Twitter

Les internautes n'ont pas été tendres avec le député-maire de Meaux, qui a trahi sa méconnaissance du coût de la vie quotidienne des Français en évaluant à une dizaine de centimes le prix d'un pain au chocolat.

Les pains au chocolat (ou chocolatines, selon les régions) n'ont pas fini de hanter Jean-François Copé. Quatre ans après avoir suscité une vive polémique en invoquant le prétendu vol de ces viennoiseries par de jeunes musulmans dans des établissements scolaires en France, le candidat à la primaire de la droite s'est vu demander par un auditeur d'Europe 1, lundi 24 octobre, quel était le prix d'un pain chocolat. Or, la réponse du député-maire Les Républicains (LR) de Meaux s'est avérée totalement à côté de la plaque : «aux alentours de 10 ou 15 centimes» – alors que le prix de la pâtisserie est plutôt, en boulangerie, d'environ un euro.

Apprenant son erreur, l'élu de droite a tenté dans un premier temps de faire valoir que le prix «dépend[ait] de la taille» du pain au chocolat, avant d'admettre son ignorance : «Je suis loin du compte. Je ne vais pas en acheter souvent, c'est un peu calorique». Puis, plus tard : «J'ai répondu trop vite, je l'assume !»

Mais le mal était fait – et les internautes ont tôt fait de railler l'impardonnable bourde du responsable politique. L'un d'entre eux a choisi comme angle d'attaque les scores abyssaux que les instituts de sondage attribuent à Jean-François Copé pour la primaire de la droite et du centre...

... tandis que d'autres ont préféré évoquer l'affaire Bygmalion.

Certains utilisateurs de Twitter, enfin, se sont contentés de souligner la méconnaissance profonde du coût de la vie en France par l'ex-ministre du Budget de Jacques Chirac...

... ou bien ses faibles compétences en communication politique.

Même le vice-président du Front national Florian Philippot a réagi aux propos malheureux de Jean-François Copé, parvenant à rebondir sur ceux-ci afin de dénoncer... le passage à l'euro.

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