France

Les dix unes qui prouvent que Libération fait de la propagande pro-Poutine

Retour sur dix unes consacrées par Libération à Vladimir Poutine. Si l'objectivité avec laquelle le journal traite les sujets relatifs à la Russie est au-delà de tout soupçon, un doute demeure sur son amour caché pour le président russe...

Libération fait figure de référence à bien des égards dans le monde du journalisme, mais s'il est un sujet sur lequel le journal de Patrick Drahi brille par la profondeur de son analyse et son objectivité, c'est bien la Russie. Ou plus précisément Vladimir Poutine. Car la Russie, avec ses 146 millions d'habitants se résume à son président. La Russie «de Poutine», donc.

L'analyse géopolitique pourrait décourager le lecteur par son exigence et son raffinement, mais Libération n'oublie jamais de rendre le propos accessible. La Russie, en un mot, est «inquiétante». En plus, il a l'air d'y faire très froid puisque même Vladimir Poutine porte un gros manteau. On frissonne.

Mais Libération ne cède pas à la peur pour autant ! Le 11 octobre dernier, le journal s'interrogeait avec audace : «Vladimir Poutine, comment l'arrêter ?» 

Libération sait aller à l'essentiel, sans s'encombrer de fastidieuses explications ou de considérations ennuyeuses, et poser les bonnes questions. Quant à la réponse, il faudra vous procurer le hors-série de cette semaine pour la connaître. On vous donne un petit indice quand même.

Face à la complexité du monde, Libération n'oublie pas où se trouve l'objectivité : dans les images. Les yeux injectés de sang de Vladimir Poutine ne sont-ils pas objectivement plus effrayants que le visage serein de Barack Obama respirant les parfums des orangers traînant leurs accents légers dans l'air matinal de Tripoli ?

La Russie, un sujet rare chez Libération, qui ne tombe ni dans l'excès ni dans le complotisme caricatural.

Parfois, pourtant, le lecteur avide d'information pourrait avoir des doutes et s'interroger : la Russie, en dépit de la terreur qu'elle inspire à Libération, ne serait-elle pas finalement un sujet très vendeur ? Le journal ne ferait-il pas une petite fixation ?

Dissipons ces craintes : Libération, c'est aussi le sport. 

Mais également les faits-divers criminels...

Les news people...

L'actualité aéronautique... 

Ou encore l'art contemporain.

En fin de compte, le seul défaut de Libération ne serait-il pas d'accorder trop de visibilité à Vladimir Poutine ? Est-ce un pur hasard, ou un choix éditorial volontaire ? Libération, derrière la rigueur apparente de son analyse, ne serait-il pas en fin de compte le plus pro-Poutine des journaux français ?!