Mohamed Kassim a été interpellé dans la matinée par la police «à proximité de son domicile» et a été placé en garde à vue dans un lieu non précisé, a ajouté cette source, confirmant une information de la radio France Inter.
Son appartement a également été perquisitionné.
La justice le soupçonne d'avoir adressé une lettre de «menaces visant plusieurs personnes» au quotidien Le Progrès, dans laquelle il se rallierait à l'idéologie de son fils, un cadre du groupe Etat Islamique (EI).
Cette interpellation intervient dans le cadre d'une enquête de droit commun - et non pour fait de terrorisme - confiée par le parquet de Roanne à la police judiciaire de Lyon.
Rachid Kassim, considéré comme l'un des propagandistes francophones les plus dangereux de l'EI, est soupçonné de téléguider des attentats en France depuis la zone irako-syrienne où il s'est réfugié.
Selon les enquêteurs, Kassim a inspiré, de manière plus ou moins directe, les attaques de Magnanville (Yvelines), où Larossi Abballa a tué un policier et sa compagne le 13 juin, et de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), où Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean ont tué un prêtre dans une église le 26 juillet.
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