France

Après la radiation du général Piquemal, la droite s'indigne

Alors que le 5 octobre, Le Figaro a annoncé que le général de corps d'armée Christian Piquemal avait été radié des cadres et n'avait plus le droit de porter l'uniforme, à droite, les politiques crient au scandale et font part de leur indignation.

Révolté par cette décision, le député Les Républicains (LR) des Français de l'étranger Thierry Mariani évoque une procédure digne d'un système politique «totalitariste» : 

Le maire de Béziers, Robert Ménard, particulièrement opposé à la politique migratoire et à l'immigration de masse s'est lui aussi indigné sur Twitter : 

Le député de la 2e circonscription du Gard, Gilbert Collard, proche de Marine Le Pen est même allé jusqu'à dire que le général Piquemal devrait être décoré pour avoir défendu ses idéaux : 

Le sénateur des Bouches-du-Rhône et maire (FN) du VIIe arrondissement de Marseille, Stéphane Ravier, a indiqué que, selon lui, le général Piquemal payait pour avoir dénoncé «une invasion migratoire planifiée».

Le député de l'Yonne, Guillaume Larrivé (LR) a quant à lui considéré que la décision de la radiation du général par «le pouvoir socialiste» était «une indignité».

Aurélien Legrand, conseiller régional d'Ile-de-France (FN) va encore plus loin, rappelant que le général Piquemal a été radié des forces armée tandis que François Hollande a remis la légion d'honneur au prince héritier d'Arabie saoudite : 

Patrick Mignon, vice président de Debout La France (DLF) a publié un communiqué, précisant que DLF et son président Nicolas Dupont-Aignan soutenaient le général.

Les faits pour lesquels le général Piquemal a été dégradé remontent au 6 février, à Calais, lors d’une manifestation de Pegida, mouvement d’extrême droite contre l’immigration, qui a été maintenue par les organisateurs malgré une interdiction du ministère de l’Intérieur. Lors de ce rassemblement qui se déroulait sous haute surveillance, une vingtaine de personnes ont été interpellées par la police, dont le général Piquemal.