Un mur de parpaings a été dressé par les activistes identitaires dans la nuit du 29 au 30 septembre près du lycée Jean-Mermoz à Montpellier, sur un site où doit être aménagé un futur centre d'accueil, qui doit accueillir prochaînement 90 personnes, a confirmé la police.
Les auteurs de cette «provocation», selon les termes de la préfecture de l'Hérault, sont recherchés. Dans l'après-midi du 30, le mur, qui n'était qu'un empilement de parpaings sans mortier, a précisé la préfecture, était en cours de démontage.
Les militants d'extrême droite ont publié une photo du mur sur lequel ils ont inscrit «Montpellier sans clandestins !», ainsi que leur logo.
«Nous ne laisserons pas des migrants arriver et se balader tranquillement au milieu des jeunes Montpelliérains ! [...] Génération Identitaire exige la fermeture de ce centre et l'expulsion des clandestins !», revendique le groupe sur Facebook.
Génération Identitaire, créé en 2012, est la branche jeunes du Bloc Identitaire, fondé en 2003 par d'anciens dirigeants d'Unité radicale, groupuscule dissous un an plus tôt après la tentative d'assassinat de Jacques Chirac par l'un de ses sympathisants lors du défilé du 14 juillet. Adepte d'actions très visibles, très présent sur internet, le Bloc Identitaire défend une vision «ethnique» et «culturelle» de l'identité européenne.