Avec 39% (+5 points) d'intentions de vote au premier tour, contre 33% (-1) pour son principal concurrent, Alain Juppé renforce ses positions par rapport à une précédente enquête du mois d'août, loin devant Bruno Le Maire (13%, -4) et François Fillon (8%, -1). Nathalie Kosciusko-Morizet gagne 1,5 point à 4%.
Au second tour, le maire LR de Bordeaux l'emporterait avec 59% (+4) des voix contre 41% (-4) à l'ancien chef de l'Etat, selon cette enquête pour LCI, RTL et Le Figaro. Nicolas Sarkozy conserve une nette avance auprès des sympathisants des Républicains, avec 55% d'intentions de vote contre 45% à Alain Juppé dans cette tranche de l'opinion, mais l'ex-Premier ministre raflerait 90% des voix centristes des proches de l'UDI et du MoDem.
Ces résultats sont basés sur une participation moyenne de 7% du corps électoral, «soit environ 2,9 millions d'électeurs», mais Alain Juppé sortirait également en tête à chaque tour dans l'hypothèse d'une participation large (5,2 millions) comme restreinte (1,8 million).
Quatre Français sur dix (41%) se disent intéressés par la primaire de la droite des 20 et 27 novembre. 71% (-5) des personnes se disant certaines de participer au scrutin le feront d'abord pour exprimer «leur soutien à un candidat» et 21% (+5) «leur refus d'un candidat». Mais 28% (-2) des électeurs d'Alain Juppé souhaitent exprimer en priorité le refus d'un candidat, soit quatre fois plus que parmi les électeurs de Nicolas Sarkozy (7%, +6).
Enfin, pour 55% de l'ensemble des personnes interrogées, celui qui remportera la primaire à droite a «de grandes chances» de remporter la présidentielle, contre 23% qui affichent un avis contraire.
Cette enquête a été réalisée en ligne du 21 au 26 septembre auprès d'un échantillon de 8 031 personnes inscrites sur les listes électorales, dont 577 «tout à fait certaines d'aller voter à la primaire», selon la méthode des quotas.