France

Des centaines de salariés d'Alstom manifestent devant le siège du groupe, et en France

Plusieurs centaines d'ouvriers du groupe Alstom ont fait le déplacement depuis l'est de la France afin de manifester devant le siège du groupe à Saint-Ouen, pour obtenir des garanties sur le maintien de l'activité de l'usine de Belfort.

Mardi 27 septembre

Le président du parti Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan, est lui aussi venu apporter son soutien aux ouvriers d'Alstom devant le siège de Saint-Ouen.

La concertation avec la délégation n'a rien donné. Un syndicaliste prend la parole devant le siège d'Alstom pour réclamer plus de protectionnisme économique de la part du gouvernement français.

Un feu de Bengale a été envoyé par un manifestant dans l'enceinte du siège d'Alstom.

Une barrière a été arrachée par des manifestants, qui sont très remontés.

Suivez la situation sur place en direct avec notre reporter sur place.

Une délégation syndicale est reçue au siège de la société.

Certains manifestants tentent d'escalader la barrière afin de la rejoindre et de pénétrer dans l'enceinte mais des vigiles les repoussent immédiatement.

Entre 500 et 600 personnes se sont rassemblées devant le siège d'Alstom à Saint-Ouen.

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez est venu apporter son soutien aux ouvriers mécontents.

L’ancien candidat à la présidentielle du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Philippe Poutou, est présent sur place pour apporter son soutien aux manifestants.

Les deux conseillers PCF de Paris, Didier Le Reste et Jacques Baudrier, se sont eux aussi joints au rassemblement.

Par ailleurs, de nombreux médias sont présents sur place dont la chaîne américaine CNBC.

Si l'ambiance est, pour l'heure, bon enfant, des gendarmes ont été déployés à proximité, prêts à intervenir en cas d'incident.

Des représentants des syndicats CFE-CGC et CGT ont indiqué à l’AFP que le Comité central d'entreprise (CCE) d'Alstom, devant lequel les manifestants sont rassemblés, avait voté à l’unanimité un droit d'alerte économique sur la situation du groupe en France et demandé une expertise.

Le code du travail stipule en effet que «lorsque le comité d'entreprise a connaissance de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l'entreprise, il peut demander à l'employeur de lui fournir des explications» en déclenchant un droit d'alerte.

Comme l'a constaté le reporter de RT France sur place, des vigiles montent la garde afin d'éviter que les protestataires ne pénètrent à l'intérieur du siège d'Alstom, à Saint-Ouen.

Les salariés de l'usine de Belfort sont arrivés pleins de détermination dans la capitale française.

Lire aussi : «On se battra jusqu'au bout» : les «Alsthommes» mobilisés pour sauver leur usine