«Au moment où vous devenez Français, vos ancêtres, ce sont les Gaulois». Ces mots prononcés lors d'un meeting à Franconville se sont attirés une pluie de commentaires critiques. Ménageant ses effets, Nicolas Sarkozy a attendu plus de 24 heures pour s'exprimer, avec toujours autant d'écho médiatique.
Et c'est à l'occasion d'un dîner-débat organisé par Valeurs actuelles – hebdomadaire qui semble ces derniers temps beaucoup relayer les déclarations de l'ex-président, peut-être intéressé à en cibler le lectorat – Nicolas Sarkozy a répliqué à ses détracteurs.
Quand vous arrivez en France, on vous apprend pas l'Histoire de la Hongrie ou l'Histoire de l'Algérie
Notamment à l'attention de Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education nationale qui se proposait de lui donner une «leçon d'Histoire», l'ex-président a justifié sa référence aux Gaulois : «Ce n'est pas forcément la vérité historique», a-t-il précisé, «mais c'est un roman national peuplé des héros qui ont fait la France». Et, faisant allusion aux réformes des programmes de l'Education nationale, Nicolas Sarkozy a martelé : «Quand vous arrivez en France, on vous apprend pas l'Histoire de la Hongrie ou l'Histoire de l'Algérie.»
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Après la ministre de l'Education, l'ex-chef de l'Etat a réservé quelques uns de ses coups à son propre camp, taclant notamment l'un de ses rivaux à la primaire de la droite et du centre, Bruno Le Maire. «Quand j'ai dit "les Gaulois", y en a un qui a dit : mais mon père est brésilien», a-t-il lancé, marquant un temps d'arrêt devant un auditoire suspendu à ses lèvres, avant d'asséner : «Je croyais qu'il était très intelligent... Ça n'a rien à voir, mon père est Hongrois !»