Des militants opposés à la GPA (Gestation par autrui) se sont mobilisés ce matin à Paris pour dénoncer «un manque de transparence des travaux parlementaires européens, un projet de texte maintenu secret».
En effet, un texte relatif à la législation de la GPA est sur le point d'être voté par le Conseil de l'Europe : il constituerait le premier document international reconnaissant la validité de cette pratique controversée.
Cette méthode de procréation se pratique généralement en cas d'infertilité féminine liée à l'absence d'utérus, à sa malformation ou à la suite de son ablation chirurgicale.
Certains élus ont fait le déplacement pour marquer leur soutien à la mobilisation.
Qu'elle soit pratiquée dans le cadre commercial ou «altruiste», c'est à dire avec ou sans rémunération, les manifestants considèrent la Gestation pour autrui comme de l'«esclavage».
Le collectif No Maternity Traffic figure parmi les organisateurs de la mobilisation.
Les manifestants dénoncent des conditions «inhabituelles dans lesquelles le rapport européen sur la GPA ressurgit» : «Procédure à huis-clos, manque de transparence des travaux parlementaires, projet de texte maintenu secret.»